Johnny Hallyday : dans la chaleur du vélodrome.

Publié le par J.L.A

Dimanche 16 juillet, enfin nous s'y sommes, Johnny est à Marseille. Des mois à attendre. Denis, Pascal dont c'est le premier concert, et moi nous partons pour le vélodrome dés midi. Nos places sont des pelouses et pour être bien placés il ne faut pas trainer en route. Les premiers fans sont déjà là, tout le monde cherche un peu d'ombre car la température avoisine les quarantes degrés. Vers quinze heures nous nous plaçons dans la file d'attente devant les grilles. L'ambiance est comme d'habitude trés bonne enfant. On se retrouve entre nous et bien souvent entre perdu de vu depuis le dernier concert. Je retrouve même une amie d'enfance, Johnny connected people. Le soleil est de plomb, les pompiers nous arrosent d'une lance salvatrice, Pascal qui n'est pas un habitué, s'amuse déjà de tout ça. Les portes ne doivent s'ouvrir qu'à dix sept heures, mais fort heureusement elles le seront à seize heures. Nous voilà dans la place. En tant que suporter inconditionnel de l'OM, être sur cette pelouse c'est toujours quelque chose de magique. L'attente se poursuit, mais maintenant le temps semble passer plus vite. Les lances nous arroseront encore d'une eau bienvenue mais malheureusement tiède. Les tribunes et le virage sud se remplissent au fil des minutes et les "holas" commence à tourner. Arrive la première des premières partie : le groupe Maus. Sage et appliqué ils jouent leurs rock en donnant, à l'exeption du guitariste, l'impréssion de ne pas être totalement fait pour le lieu. Viens ensuite Angun, longiligne asiatique vétu d'un tee shirt "Smet" et d'un short trés court, elle joue à fond la provoc avec les malles et par ce temps de canicule se transforme en incendiaire. Vingt et une heures quarante les projecteurs se transforment en DCA à la recherche de bombardier, une silhouette familière se déssine derière le rideau : il est là... L'envie démarre et nous sommes 50000 à la partager. Je n'ai pas pu aller au palais des sports de Paris, aussi je suis au paradis de découvrir enfin de quoi il en retourne pour ce "FLASHBACK TOUR". Johnny est dans une forme resplendissante, il prend le temps de parler : j'aime chanter au vélodrome... Vous êtes le public le plus formidable... Vous chantez juste... Ma seule déception sera qu'il ne chante pas "seul au beau milieu d'un lac". Par rapport à la dernière tournée des stades, moins d'effet pyrotechnique, un son plus rock et surtout l'absence des duos qui me saoule. Pendant la partie accoustique je sortirai la banderolle que j'ai préparée. Longue de deux mètres il me faudra l'aide de mes voisins pour la tendre : Un stade de légende pour un dieu vivant. Je sais qu'il l'a vue. Dans la deuxième partie du spectacle les écrans enchainent des ambiances qui rapelle le coté psychédélique des années soixantes, soixantes dix. Les plus jeunes fans découvrent des chansons comme : rivière ouvre ton lit, voyage au pays des vivants. Avant la fin du show, juste avant les rappels je jette sur scène une écharpe de l'OM, Robin l'accroche au bout de sa guitare pendant l'interprétation de : si tu pars. La quette résonne maintenant dans la nuit marseillaise et déjà le concert est fini. Moi je reprendrai ma "quette" le 4 décembre à l'Olympia, j'ai hate d'y être, et je sais qu'il y fera aussi chaud qu'au vélodrome. 

Publié dans jlachantehj

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E
MOi jdi BRAVO AUX MARINS POMPIERS...<br />  
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